TOKAY

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MÉTÉO du Golfe

mardi 24 mars 2015

Nouveau port d’attache pour TOKAY : 67 milles entre Martigues et Sète.

Samedi 21
La mise à l'eau est prévue pour 8:40. J'avais demandé un horaire plutôt matinal, nous avons été servis.
Du coup, pour ne pas être en retard, nous sommes partis de Montpellier à 6:00. Arrivés à Martigues avec trois quarts d'heure d'avance, le port à sec n'était pas encore ouvert. Heureusement, il y avait un petit troquet à 100 mètres, nous y avons pris force cafés.

Mise à l'eau sans problème et à l'heure !
 On purge le joint tournant, un coup de graisse et mise en marche du moteur. Démarrage nickel, bruit régulier : tout va bien.
Comme nos provisions sont largement suffisantes, nous décidons de prendre la mer sans plus attendre. Nous sommes un peu justes pour le pain, mais on en trouvera ce soir à Port Camargue ou aux Saintes.
Le canal de Caronte est un chef d’œuvre de laideur industrielle, qui se continue par le golfe de Fos, dans le même style.
La pluie est fine mais insistante. Le bimini est parfait pour se protéger du soleil, mais aussi de la pluie ! Peu de vent au départ, mais il arrive au bout d’une petite heure, bien orienté pour nous : un bon 20/25 nœuds du nord-est, avec un peu de houle, mais pas trop gênante puisque dans le même sens que nous.
C’est parti pour une soixantaine de milles vers Sète, au 270.
 Le folie douce est vraiment très confortable et très sécurisant. Nous imaginons le Samouraï dans les mêmes conditions de mer et de vent : ce serait nettement moins agréable.
Vers 16 heures, nous avons passé la pointe de Beauduc et pensions continuer vers Port Camargue pour y passer la nuit, mais de fortes pluies sont visibles au loin et nous décidons de piquer sur Les Saintes. Le bimini protège bien, mais il y a tout de même des limites (et puis il y a la fatigue).
La capitainerie des Saintes est aux abonnés absents : pas de réponse sur le 9, j’essaie sur le 16 au risque de me faire engueuler : rien sur le 16, et rien non plus au téléphone.
On se pose des questions sur la qualité de notre VHF...
Soirée dans le carré du bateau aux Saintes, et nuit un peu humide (ou franchement mouillée) sous les hublots à l’étanchéité médiocre (la pluie est vraiment forte)

Dimanche 22
La capitainerie des Saintes est décidément abandonnée. Tant mieux, on a eu une nuit gratuite.
Après un petit dej en ville, départ vers 9:00. Le pilote automatique, qui avait bien marché la veille, fait maintenant n’importe quoi. Tant pis, on barrera nous-mêmes… on sait encore le faire.



Toujours du NNE de 20/25 nœuds, mais cette fois avec du soleil. TOKAY avance à 5/6 nœuds en vitesse surface, mais avec le courant favorable, la vitesse fond est de presque 8 nœuds, avec un ris et 3/4 du génois.
A 11 heures, on voit clairement la Grande Motte, Carnon et Palavas… un univers familier.
Le vent tourne un peu plus à l’est qu’en début de journée. Aller vers Sète en droite ligne équivaudrait maintenant à faire du plein vent arrière. Il est plus rapide et plus confortable d’aller un peu plus au nord, vers Maguelone, pour reprendre ensuite sue l’autre amure.
13:00, en face de Maguelone, on aperçoit une épave à la dérive : une petite barcasse en plastique avec du polystyrène pour la flottabilité.  Nous la prenons en remorque pour ne pas la laisser là. Appel au CROSS pour la signaler et pour dire que nous la remettrons à la capitainerie du port de Sète.
On croise les nouveaux propriétaires d’Escabèche, mais ils sont sur un autre bateau puisqu’Escabèche est en cours de réaménagement intérieur.
Environ un mille avant d’arriver, la barcasse que nous remorquions se disloque et nous sommes obligés de l’abandonner. Elle sera rapidement drossée à la côte.
Arrivée à 15:30 au ponton d’attente. Bruit étrange dans le moteur, comme une vibration. Il est possible que ce soit simplement un objet qui se promène au fond d’un coffre. Piotr pense à une chaine de transmission.
Piotr et Anna viennent à 17 heures pour passer les ponts et poser Tokay à sa place définitive.

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