Où ranger l'annexe ?

Tout le monde a connu ce genre de dilemme : l'annexe est trop petite quand on l'utilise pour aller à terre, mais elle est trop grande quand il s'agit de la ranger dans le bateau. J'ai même vu une équipière  m'énoncer ces deux vérités absolues à dix minutes d'intervalle (on la gonfle sur le pont : elle est beaucoup trop grande!  on monte à 3 dedans : elle est trop petite!)
Moi même, j'ai parfois ressenti un certain agacement les quelques fois où on a essayé de poser ladite annexe sur le pont (merde, on ne peut plus circuler!), quant à la tirer derrière le bateau, il y a bien 20 ans que je n'essaye plus.
Il existe un système simple (à part les bossoirs bien sur) pour garder l'annexe prête à servir et hors du bateau : c'est suédois et ça s'appelle les "Dinghy rings"   https://www.youtube.com/watch?v=GZlOGwkz0qE

 

https://www.youtube.com/watch?v=GZlOGwkz0qE

Pour l'instant, ce n'est pas commercialisé en France, mais comme ça coûte déjà 3990 couronnes (407€) là bas pour l'instant, on peut s'attendre à une commercialisation chez nos amis les ships aux environs de 7 ou 800 euros.
Par contre, il y a surement moyen de se bricoler quelque chose dans le genre, avec une tige d'inox courbée, ou bien des seaux en plastique coupés, ou je ne sais quoi...
Comme il fait un temps de chiotte et que les journées sont courtes, on a le temps d'y réfléchir avant de reprendre la barre.

Quelques photos du voyage

Lever de soleil devant les calanques

De loin, on voit déjà le cap Cissié

Comment voir discrètement les Voiles de St Tropez...

Créole, un bateau magnifique mais au destin contrariant...

Ci joint l'article Wikipedia sur le Créole : un bateau qui a eu bien des déboires à cause d'une bouteille de champ trop solide...

Tarte Tatin de Tomates (TTT)

Club Med 2

TOKAY gréé en cotre

...et TOKAY sous spi

Coucher de soleil sur Porquerolles

Le minuscule port du Niel

Video des voiles

 

https://vimeo.com/185387238

Les photos prises pendant la semaine des Voiles de St Tropez ont été triées, une sélection drastique a été faite, et un montage a été réalisé, avec musique et tout.
Pendant que je faisais évoluer TOKAY au milieu de tous ces voiliers de légente, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais dans la tête le "Coucou" de Louis-Claude Daquin (me sentais-je moi-même comme un coucou?). J'en ai trouvé une version assez décapante pour accompagner les photos.
Bien sûr, si vous cliquez sur l'image en haut de l'article, vous serez redirigés vers Viméo et le montage en question.

Voiles de St Tropez 2016

Grosse concentration de voiliers modernes ou traditionnels cette semaine à St Tropez. TOKAY était là et l'équipage a pris des photos. Une sélection vous attend sur photobucket : http://s1255.photobucket.com/user/TOKAY-FD/library/?sort=3&page=1

Avec Piotr dans la nuit de mardi à mercredi dernier...

Tokay chez les bêtes de course

 À Port Camargue, en face du nouveau bateau de Kito de Pavant, qui venait juste d'être baptisé (par Carole Delga, présidente de la région).

Pot pourri de photos

Pour le plaisir des yeux, quelques photos du cap Creus et des alentours, ainsi que la cote du Roussillon.

Vidéo estivale et espagnole

 

https://vimeo.com/180518419

Un lien vers la vidéo faite à l'occasion du retour entre Cadaquès et Sète. La musique est volontairement un peu décalée, n'allez pas croire que je me plaigne, bien au contraire : les conditions météo ont été particulièrement bonnes tout en étant assez musclées pour une nav en solo. Cette fois ci, je ne peux pas me plaindre que ça n'avançait pas.

Quelques photos de Tokay à Cadaquès

 Pour tous ceux et celles qui n'auraient pas vu TOKAY depuis bien longtemps (vers mi juin par exemple), il est sans doute intéressant de jeter un coup d'oeil aux photos qui montrent les derniers ajouts au look du bateau. La bande rouge sur la coque (coque repeinte en un blanc uniforme, ça fait plus net) a été complétée par un lettrage de bonne taille annonçant le nom du bateau. On est largement au dessus des quatre centimètres réglementaires, mais pas encore dans la démesure de l'ancien nom du samouraï.

Photos prises à Cadaquès, près de la Platja Ros et à quelques mètres du rivage. Il n'y a pas vraiment de port à Cadaquès, mais il est possible de louer un emplacement sur bouée moyennant un prix assez raisonnable (raisonnable pour l'Espagne, où les ports sont habituellement hors de prix). Un service de taxi vous emmène à terre et vous ramène au bateau sur simple coup de fil.
Il est quand même sage d'avoir une annexe pour aller diner le soir...

Relooking, suite mais pas fin...

 

 La bande rouge par dessus la coque bien blanche, ça faisait déjà joli, mais nous n'étions pas totalement en règle en ce qui concerne le nom du bateau. En effet, s'il était bien marqué sur le tableau arrière, les lettres n'avaient pas tout à fait la hauteur réglementaire. 

Celles ci, réalisées avec la même police de caractères (Cooper black si vous voulez savoir) seront bien plus visibles, et le tableau arrière ne sera là que pour rappel du nom (et aussi indication du quartier maritime)

J'ai passé quelques instants acrobatiques à plat ventre sur le pont et avec un bout de ruban de masquage pour bien aligner mes lettres. Comme je voyais le lettrage d'en haut, il était à l'envers, et il y avait un risque (minime, je l'admets, mais je dis ça pour vous faire sourire) que le bateau s'appelât yakot. L'alignement n'est pas rigoureusement parfait, mais voyez-y une marque de modestie du marin face aux éléments. 

J'espère que les éléments apprécieront et seront cléments...

Carénage et relooking

Un peu tard dans la saison, TOKAY a enfin été caréné : premier carénage depuis que nous l'avons, en mars 2015.
Nous en avons profité pour lui refaire un look plus sympathique, sans y passer un temps infini, mais avec soin tout de même. Un égrenage au papier fin puis une couche de blanc (oui, une seule) Toplac International, la peinture qui fait toujours des merveilles. Les œuvres mortes sont maintenant bien uniformes et largement plus attrayantes que le vieux gel coat (qui avait quand même été peint, mais il y a longtemps).


Pour l'aérodynamisme, une bande rouge de 6cm de large, réalisée en vénilia, matériau dont la longévité et la solidité n'est pas assez reconnue. (Il avait fallu enlever les lettres du Txantxangorri, le premier nom d'Escabèche, à la ponceuse : pas moyen de les décoller autrement).

TOKAY a maintenant un look d'enfer.

Changement des anodes sur l'arbre d'hélice : en réalité elles avaient disparu toutes les deux.
Gratouillage de l'hélice qui était devenue aussi efficace qu'une pomme de terre, nettoyage du loch et du sondeur (qui ne donnaient plus d'indications pour le premier et des valeurs un peu fantaisistes pour le second).

L'antifouling a été enrichi de 500 grammes de cuivre par pot, ce qui devrait lui assurer une efficacité bien supérieure si ça ne le fait pas s'écailler au bout d'une semaine. Du coup, notre antifouling bleu est devenu d'un violet presque noir... c'est assez joli, finalement.

Vidéo du 15 mai

https://vimeo.com/166867074

 

https://vimeo.com/166867074

Après l'hiver et son activité réduite, revoici une nouvelle vidéo de Tokay, prise le week end du 15 mai.
Les 24 heures de Thau ont eu lieu sans nous (pour cause de pont mobile en panne, encore!), et probablement sans aucun concurrent venu de la mer, à part quelques petits bateaux qui ont pu démâter pour passer sous le pont SNCF. Je ne me voyais pas démâter un folie douce deux fois de suite le même week end, nous sommes donc restés côté mer.
Une petite sortie de remise en jambes (et en bras...) pour le bateau et l'équipage. Occasion de vérifier l'envoi du spi, la toute nouvelle prise de ris automatique, le renvoi de la drisse de GV au cockpit et bien d'autres choses encore.
Le temps a été un bon échantillonnage de tout ce qu'on peut trouver en Méditerranée, du calme plat au coup de 30 nœuds. Évidemment, la règle de base de la météo méditerranéenne s'est vérifiée : quand tu veux aller quelque part, c'est justement de là que vient le vent.
Au début, on n'avait pas vraiment de but... on est donc partis au bon plein, mais ici, ce n'est pas la garantie d'un portant pour le retour.
Les navigations à venir ont été évoquées, il n'y a plus qu'à les préparer.

https://vimeo.com/166867074

Bernard Moitessier...

Un hommage maintenant à un routard de la Mer, un vagabond des mers du sud (et des autres), un de ceux qui ont contribué à faire que la voile ne soit pas qu'un sport de riches. N'oublions quand même pas les Poncet, Janichon, Gerbault, et même les architectes qui ont démocratisé la voile comme Herbulot ou même Harlé.
Il serait bien qu'on retrouve un peu l'esprit qui animait beaucoup de marins et de constructeurs amateurs à cette époque. L'esprit du système D, de la démerde et du "ça va aller". Ce ne sont pas (ce n'ont jamais été) les bateaux les plus coûteux qui vont le plus loin. 
Combien d'entre nous aujourd'hui se "débrouillent" avec des poteaux télégraphiques, des câbles galvanisés de récup et des bouts de ficelle re-toronnée ? Sans parler de la compétition : qui aujourd'hui oserait encore prendre le départ d'une grande course avec son bateau personnel et sans avoir des dizaines de sponsors ?
On va quand même plus facilement (trop facilement ?) chez AD ou chez Cabesto... dommage.

Et un français pour changer.

Mais quand même, le bateau a été dessiné par un architecte écossais (et pas des moindres) et construit en Irlande.
Bon, je sais, ce n'est pas avec celui ci qu'il a gagné toutes ces courses (même s'il était quand même vachement rapide!), mais c'est toujours resté son préféré.

Encore un portrait: Dame Ellen MacArthur

Je dois avouer que j'ai une grande admiration pour celle qui a été la plus jeune concurrente du Vendée Globe 2000/2001 et est arrivée à la seconde place, puis a gagné la Route du Rhum l'année d'après.
Ce n'est pas qu'une grande navigatrice, c'est aussi une personne qui réfléchit à des modèles économiques alternatifs, quelqu'un qui a su mettre sa notoriété au service d'une cause à laquelle elle croit.
J'en profite pour vous mettre un lien vers une vidéo absolument époustouflante (en VO sous-titrée) où elle parle de sa passion, je devrais dire de SES passions, une vidéo à laquelle il est impossible de rester insensible.
Première passion, la voile, bien sûr, et elle nous raconte comment elle économisait sur l'argent de la cantine pour s'acheter son premier voilier. Elle a rencontré sa seconde passion bien plus tard, et pour celle ci a mis de côté la première. Cette seconde passion, c'est la prise de conscience de la finitude des ressources (dont parlait Albert Jacquard dès les années 80), et l'économie circulaire, opposée à l'économie linéaire : on ne produit plus de déchets, mais chaque objet est conçu en fonction de comment il pourra être recyclé. Elle parle devant une salle où se trouvent quelques centaines de personnes, littéralement suspendues à ses paroles, scotchées... et vous le serez aussi.

Premier portrait...

On navigue toujours un peu moins l'hiver, mais ça n'empêche pas de rêver à la mer.
On peut aussi rendre hommage à quelques navigateurs qu'on admire ou qui sont à même de nous servir de modèles, même si nos périples sont plus modestes que les leurs.
Le premier portrait cette semaine est celui de Joshua Slocum, qui est le premier navigateur solitaire à avoir bouclé un tour du monde. Il lui a quand même fallu près de trois ans.
Son bateau, le Spray, est un ancien sloop huitrier qui lui a été donné, en assez mauvais état général. Il a tout refait pour le remettre simplement en état de naviguer : il n'avait pas encore l'intention de faire le tour du monde (ou il n'en parlait pas).
Il s'agit d'une réalisation numérique, puisque je découvre depuis quelques semaines de nouveaux outils graphiques, dont entre autres une tablette Intuos pour la création d'images. Je délaisse un peu la peinture pour un temps, puisque cet outil là me semble plus adapté à ce genre de projet.
D'autres portraits vont suivre : Sir Francis Chichester, bien sûr, Bernard Moitessier, évidemment, mais aussi Eric Tabarly, Isabelle Autissier ou Dame Ellen McArthur. Il n'est pas impossible qu'une galerie des grands marins soit affichée à bord de Tokay...